mercredi 25 septembre 2013

Pékin Part II


Le 3ème jour (vendredi) nous partons pour la grande muraille !











Il y a 3 tronçons de la muraille, proches de Pékin, qui sont accessibles : Badaling, Mutianyu et Simatai.
Nous avons choisi Badaling car c’est la ville la plus proche de Pékin étant donné que nous ne restons que quelques jours ici, et apparemment elle est largement aussi jolie que les 2 autres. Seul inconvénient du coup, il y a beaucoup de monde…

Nous prenons donc un bus tôt le matin dans une gare du nord de Pékin, et nous partons pour Badaling. Le trajet dure 2 heures et coute 12 yuans (1,5 euro).










Nous arrivons en milieu de matinée à la muraille. Plein de magasins de souvenirs pour touristes, de ventes de brochettes, de bouteilles d’eau (il faisait très chaud), de thés etc…
Nous achetons 2 litres d’eau, puis 2 tickets pour la muraille (2x25 yuans) et nous voilà sur la grande muraille de Chine !

Grâce à notre ami Wikipédia, nous savons tous que c’est « un ensemble de fortifications militaires chinoises construites, détruites et reconstruites en plusieurs fois et plusieurs endroits entre le IIIe siècle av. J.-C. et le XVIIe siècle pour marquer et défendre la frontière nord de la Chine. C'est la structure architecturale la plus importante jamais construite par l’Homme à la fois en longueur, en surface et en masse. La longueur totale des murs serait de 6 700 km. »


Nous marchons 2 heures sur la muraille (malheureusement après une heure de marche nous sommes bloqués à cause d’un échafaudage pour des travaux, nous n’avons pas pu marcher jusqu’à être seuls, pas drôle). Nous descendons, achetons des brochettes de viande, encore de l’eau, du thé, et nous voilà dans le bus du retour, ou tout le monde dort bien gentiment.




Le soir nous allons au restaurant avec nos 2 compagnons de chambre de l’auberge : une espagnole et un allemand. On prend un Hotpot : une fondue chinoise, ou l’on trempe de la charcuterie (un peu fluorescente d’ailleurs), des légumes, des crevettes, des champignons et du tofu dans de l’eau bouillante. Nous rentrons à l’auberge pour boire quelques bières autour de la table commune, en discutant avec des gens d’un peu partout (deux hollandais, un belge et un chilien), puis nous sortons dans un bar en ville. Par hasard ce bar était rempli d’un groupe de français, donc on se sentait clairement chez nous, ça parlait français dans tous les coins, on a même eu le droit à de la musique française pour nous faire plaisir ! (par exemple Téléphone)

Puis dodo à l’auberge.



Bus pékinois


Le 4ème jour (samedi) nous prenons trois métros puis un bus pour rejoindre le « 798 art district » au nord est de Pékin. C’est une zone d'art contemporain Chinois, qui est située dans les anciens bâtiments d'une usine militaire désaffectée. C’est donc immense, il y a des dizaines de petites expos, on en trouve dans chaque bâtiment de tout un quartier.
















Le soir nous nous baladons dans le quartier de notre auberge, et j’y (Antoine) achète de quoi m’entrainer à la peinture à l’encre chinoise à la maison : de l’encre, 2 pinceaux et un rouleau de papier de riz. Reste plus qu’à pratiquer maintenant…



Le 5ème et dernier jour (dimanche), nous décidons d’aller au zoo de Pékin, car il n’est pas très loin de la gare où nous devons prendre notre train à 17h30. Le zoo est joli, les animaux aussi. Petit goût amer quand même quand on voit les fauves faire les cents pas dans un enclos de 15m2… Et que les pandas ne font que dormir, cachés sous les plantes, au fond de l’enclos, donc on ne voit rien du tout alors que la majorités des visiteurs sont venus simplement pour eux !











Puis nous partons pour la gare. Et nous voilà parti à 17h30 pour 14 heures de train sur un siège dur. Il faut savoir qu’en Chine il y a 4 classes dans les trains, du plus cher au moins cher : couchette molle, couchette dure, siège mou et siège dur.



Panneau d'affichage à la gare de Pékin (tout en chinois...)




Nous sommes les seuls étrangers du wagon, on a l’impression d’être des stars (ou des animaux) car on nous regarde beaucoup. Quand, au bout de deux heures de trajet, je me décide d’interpeller un chinois pour lui demander (dans un chinois très approximatif) où on se situe actuellement, les gens autours se lèvent, sourient, rient même, prennent des photos… J’ai trouvé ça assez amusant alors je leur ai sorti toutes les phrases en chinois que je connaissais (même si celles ci n’avaient absolument aucun rapport avec la situation).




Les 3 dernières heures de voyage sont très dures, on n’a pas fermé l’œil de la nuit. La lumière reste allumée, les chinois crient dès qu’ils parlent et ils adorent se racler la gorge très fort avant de cracher, des vendeurs de nourriture passent toutes les demi-heures en gueulant, les dossiers sont très droits et assez durs, certains dorment par terre sous les fauteuils (on n’a pas osé essayer).

Arrivée peu avant 7h à la gare de Xi’an, nous avons cours de chinois à 9h, alors on rentre prendre une petite douche !




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